Le
verbe béqueter est du premier groupe. Il possède donc les terminaisons régulières du premier groupe. On pourra le conjuguer sur le modèle du
verbe aimer.
Suivez ce lien pour voir toutes les terminaisons de la conjugaison des verbes du premier groupe :
conjugaison des verbes du premier groupe.
Cependant, bien que les terminaisons soient parfaitement régulières, le radical, lui, peut subir de nombreuses variations ou présenter plusieurs particularités.
Le verbe béqueter possède la conjugaison des verbes en :
-eter.
Les verbes en
-eler ou
-eter doublent généralement le
« l » ou le
« t » devant un
« e » muet comme le verbe
« jeter » ou
« appeler ». A noter: un petit nombre de verbes en
-eler ou
-eter ne doublent pas la consonne
« l » ou
« t » devant le
« e » muet, mais prennent un accent grave sur le
« e » qui précède le
« l » ou le
« t ». Ces derniers se conjuguent alors comme les verbes en
-e-consonne-er.
Le verbe béqueter est conjugué à la
voix passive. A la voix passive c'est le sujet qui subit l'action, par exemple:
« La souris est mangée par le chat ». Aux temps simples de la voix passive, on utilise exclusivement l'auxiliaire être, conjugué au temps et au mode du verbe actif correspondant, auquel on ajoute le participe passé du verbe concerné. Aux temps composés (auxiliaire : avoir été), le participe passé du verbe concerné est toujours précédé du participe passé été, dont l'invariabilité ne souffre aucune exception. On fera donc attention à accorder le participe passé en genre et en nombre lors du passage à la voix passive.
Le verbe béqueter est conjugué au féminin et à la
voix passive. On fera donc attention à accorder en genre le participe passé des temps composés.
Le verbe béqueter est conjugué à la
forme interrogative. Pour des raisons de sonorité, un
« t » dit euphonique doit être ajouté devant les pronoms de la troisième personne:
« il »,
« elle »,
« on »,
« ils »,
« elles » sauf lorsque le verbe possède une terminaison en
« t » ou
« d » c'est à dire dans les cas suivants:
« sera-t-elle béquetée ? »,
« a-t-elle été béquetée ? »,
« aura-t-elle été béquetée ? ».
Enfin, la forme interrogative n'existe pas au subjonctif et à l'impératif.