Le
verbe gorger est du premier groupe. Il possède donc les terminaisons régulières du premier groupe. On pourra le conjuguer sur le modèle du
verbe aimer.
Suivez ce lien pour voir toutes les terminaisons de la conjugaison des verbes du premier groupe :
conjugaison des verbes du premier groupe.
Cependant, bien que les terminaisons soient parfaitement régulières, le radical, lui, peut subir de nombreuses variations ou présenter plusieurs particularités.
Le verbe gorger possède la conjugaison des verbes en :
-ger.
Les verbes en
-ger ont un
« g » sur la dernière syllabe de leur infinitif. Ces verbes présentent la particularité devant les terminaisons commençant par
« a » ou
« o » de rajouter au radical la lettre
« e » devant une terminaison tonique afin de conserver le son
« ge »:
« nous mangeons »,
« il mangeait ». Cette particularité de conservation du son se retrouver aussi avec les verbes en
-cer qui transforment le
« c » en
« ç » devant un
« a » ou un
« o ».
A noter:
- les verbes en
-guer conservent le
« u » à toutes les formes et ne sont pas concernés par cette particularité.
- les verbes en
-éger possèdent en plus une autre particularité: le
« é » se change en
« è » devant un
« e » muet.
Le verbe gorger est conjugué au féminin et à la
forme pronominale. On fera donc attention à accorder en genre le participe passé des temps composés.
Le verbe gorger est conjugué à la
forme interrogative. Pour des raisons de sonorité, un
« t » dit euphonique doit être ajouté devant les pronoms de la troisième personne:
« il »,
« elle »,
« on »,
« ils »,
« elles » sauf lorsque le verbe possède une terminaison en
« t » ou
« d » c'est à dire dans les cas suivants:
« gorge-t-elle ? »,
« gorgea-t-elle ? »,
« gorgera-t-elle ? »,
« a-t-elle gorgé ? »,
« aura-t-elle gorgé ? ».
Toujours à la forme interrogative, et toujours pour des raisons de sonorité, un accent grave apparait à la première personne au présent de l'indicatif lorsque le verbe se termine par un
« e ». Par euphonie,
« e » est remplacé par
« é » ce qui donne:
« gorgé-je ? ».
Enfin, la forme interrogative n'existe pas au subjonctif et à l'impératif.