Le verbe pleuvoir est du troisième groupe. Ce verbe est donc un verbe irrégulier qui ne suit pas les conjugaisons régulières du premier ou du second groupe.
Bien que le verbe pleuvoir s'emploie à la forme impersonnelle, on l'utilise tout de même au pluriel dans certaines expressions :
« les coups pleuvent ».
Le verbe pleuvoir est de type impersonnel. Les verbes impersonnels ne s'emploient qu'avec la troisième personne du singulier:
« il ». On dit que le pronom
« il » est un "sujet apparent" car celui-ci ne désigne rien. Les verbes impersonnels n'ont pas de gérondif ni d'impératif.
Le verbe pleuvoir est conjugué à la
forme intérro-négative. Comme à la
forme négative, le placement de l'adverbe de négation dépend des cas. La forme interro-negative étant obtenue par inversion du sujet, le placement de l'adverbe de négation reprendra les même règles qu'à la forme négative mais en entourant en plus le sujet inversé, ce qui donne les règles suivantes:
- A la forme interro-négative, l'adverbe
« ne » se place toujours en premier si le sujet est un pronom.
- Aux temps simples les adverbes de la négation (
« ne ...pas »,
« ne...plus »,
« ne...jamais », etc...) entourent le verbe
pleuvoir et le pronom sujet inversé.
- Aux temps composés les mots de la négation entourent l'auxiliaire et le pronom sujet inversé.
Pour des raisons de sonorité, comme lors de la conjugaison à la
forme interrogative, un
« t » dit euphonique doit être ajouté devant les pronoms de la troisième personne:
« il »,
« elle »,
« on »,
« ils »,
« elles » sauf lorsque le verbe possède une terminaison en
« t » ou
« d » c'est à dire dans les cas suivants:
« ne pleuvra-t-elle pas ? »,
« n'a-t-elle pas plu ? »,
« n'aura-t-elle pas plu ? ».
Enfin, la forme interrogative n'existe pas au subjonctif et à l'impératif.