Le verbe pourfendre est du troisième groupe. Ce verbe est donc un verbe irrégulier qui ne suit pas les conjugaisons régulières du premier ou du second groupe.
Se conjuguent sous cette forme les verbes en -andre, -endre, -ondre, -erdre, -ordre.
Le verbe pourfendre est conjugué à la
voix passive. A la voix passive c'est le sujet qui subit l'action, par exemple:
« La souris est mangée par le chat ». Aux temps simples de la voix passive, on utilise exclusivement l'auxiliaire être, conjugué au temps et au mode du verbe actif correspondant, auquel on ajoute le participe passé du verbe concerné. Aux temps composés (auxiliaire : avoir été), le participe passé du verbe concerné est toujours précédé du participe passé été, dont l'invariabilité ne souffre aucune exception. On fera donc attention à accorder le participe passé en genre et en nombre lors du passage à la voix passive.
Le verbe pourfendre est conjugué à la
forme intérro-négative. Comme à la
forme négative, le placement de l'adverbe de négation dépend des cas. La forme interro-negative étant obtenue par inversion du sujet, le placement de l'adverbe de négation reprendra les même règles qu'à la forme négative mais en entourant en plus le sujet inversé, ce qui donne les règles suivantes:
- A la forme interro-négative, l'adverbe
« ne » se place toujours en premier si le sujet est un pronom.
- Aux temps simples les adverbes de la négation (
« ne ...pas »,
« ne...plus »,
« ne...jamais », etc...) entourent le verbe
pourfendre et le pronom sujet inversé.
- Aux temps composés (ou à la
voix passive) les mots de la négation entourent l'auxiliaire et le pronom sujet inversé.
Pour des raisons de sonorité, comme lors de la conjugaison à la
forme interrogative, un
« t » dit euphonique doit être ajouté devant les pronoms de la troisième personne:
« il »,
« elle »,
« on »,
« ils »,
« elles » sauf lorsque le verbe possède une terminaison en
« t » ou
« d » c'est à dire dans les cas suivants:
« ne sera-t-il pas pourfendu ? »,
« n'a-t-il pas été pourfendu ? »,
« n'aura-t-il pas été pourfendu ? ».
Enfin, la forme interrogative n'existe pas au subjonctif et à l'impératif.