Le
verbe se déprécier est du premier groupe. Il possède donc les terminaisons régulières du premier groupe. On pourra le conjuguer sur le modèle du
verbe aimer.
Suivez ce lien pour voir toutes les terminaisons de la conjugaison des verbes du premier groupe :
conjugaison des verbes du premier groupe.
Cependant, bien que les terminaisons soient parfaitement régulières, le radical, lui, peut subir de nombreuses variations ou présenter plusieurs particularités.
Le verbe se déprécier possède la conjugaison des verbes en :
-ier.
Les verbes en
-ier ont la particularité de présenter deux
« i » à la première et la deuxième personne du pluriel de l'imparfait de l'indicatif et du présent du subjonctif. Le
« i » final du radical se maintient avec le
« i » initial de la terminaison comme pour les verbes en
-éer et le doublement
« e ».
Le verbe
se déprécier est la forme pronominale du verbe
déprécier.
La voix pronominale ou construction pronominale est une sorte d'intermédiaire entre la voix active et la
voix passive. Le sujet effectue et subit l'action. A la forme pronominale, les
pronoms réfléchis sont utilisés. Le pronom réfléchi est un pronom personnel qui remplit une fonction de complément et qui est de la même personne que le sujet du verbe. Il varie selon les six personnes de la conjugaison:
« me »,
« te »,
« se »,
« nous »,
« vous »,
« se ».
Attention à l'accord du participe passé pour les verbes à la forme pronominale :
- Pour les verbes essentiellement pronominaux (ceux qui n'existent pas sous une forme non pronominale comme se souvenir, s'évader, s'abstenir, s'évanouir, s'enfuir, s'enquérir, s'abstenir...), le participe passé de ces verbes s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet.
- Pour les verbes occasionnellement pronominaux (ceux qui existent sous une forme non pronominale et pronominale comme se laver, se brosser), la règle est la même que celle du participe passé avec l'auxiliaire avoir. Le participe passé de ces verbes s'accorde avec le complément d'objet direct si celui-ci est placé avant le verbe. On dira donc
« Elle s'est lavée » et
« Elle s'est lavé les mains ».
Il y a donc une exception avec les verbes pronominaux qui, même s'ils se conjuguent à la forme pronominale avec l'auxiliaire
« être », s'accordent avec leur complément d'objet direct (COD) avec la même rêgle que s'ils étaient conjugués avec l'auxiliaire
« avoir ». On retiendra donc que le participe passé des verbes pronominaux s'accorde avec le sujet sauf quand il est suivi d'un COD. On dira donc
« Elle s'est prise au piège » et non
« Elle s'est pris au piège », ou encore
« Elle s'est mise au travail » et non pas
« Elle s'est mis au travail », enfin on doit dire
« Elle s'est pris un coup ».
Autre exemple pour le verbe permettre à la forme pronominale: les pronoms compléments
« me »,
« te »,
« se »,
« nous »,
« vous » sont indirects et ne s'accordent pas, par exemple:
« Elle s'est permis d'étonnantes remarques » En revanche, si le COD est placé devant le verbe, le participe passé de permettre se termine par un
« e ». Exemple:
« L'intervention qu'elle s'est permise »
Le verbe se déprécier est conjugué au féminin et à la
forme pronominale. On fera donc attention à accorder en genre le participe passé des temps composés.
Le verbe se déprécier est conjugué à la
forme interrogative. Pour des raisons de sonorité, un
« t » dit euphonique doit être ajouté devant les pronoms de la troisième personne:
« il »,
« elle »,
« on »,
« ils »,
« elles » sauf lorsque le verbe possède une terminaison en
« t » ou
« d » c'est à dire dans les cas suivants:
« se déprécie-t-elle ? »,
« se déprécia-t-elle ? »,
« se dépréciera-t-elle ? »,
« se sera-t-elle dépréciée ? ».
Toujours à la forme interrogative, et toujours pour des raisons de sonorité, un accent grave apparait à la première personne au présent de l'indicatif lorsque le verbe se termine par un
« e ». Par euphonie,
« e » est remplacé par
« é » ce qui donne:
« me déprécié-je ? ».
Enfin, la forme interrogative n'existe pas au subjonctif et à l'impératif.