Utilisation de l'imparfait du subjonctif
L'usage du subjonctif imparfait a considérablement reculé depuis le début du XIX
ème siècle, notamment à l'oral, sous l'effet de la complexité de ses formes et de leur ressemblance avec celles du passé simple. Cependant, il figure encore dans les textes littéraires, les discours formels ou bien encore dans des articles de journaux.
Le subjonctif imparfait est employé à la place du subjonctif présent dans les propositions subordonnées introduites par une proposition principale au passé simple, à l'imparfait, au plus-que-parfait, au passé antérieur, au passé composé (s'il n'a pas valeur purement aspectuelle), ou au conditionnel présent à valeur d'irréel du présent.
Exemples :
- La phrase « Il est nécessaire qu'il parle. » devient à l'imparfait du subjonctif « Il était nécessaire qu'il parlât. »
- La phrase « Je veux que tu viennes. » devient à l'imparfait du subjonctif « Je voulais que tu vinsses. »
Construction de l'imparfait du subjonctif
Le subjonctif imparfait se construit sur le radical du passé simple pour la totalité des verbes français. Il suffit d'ajouter à ce radical les terminaisons:
-sse, -sses, -^t, -ssions, -ssiez, -ssent.
La conséquence de cette règle est qu'un verbe qui n'a pas de passé simple n'a pas d'imparfait du subjonctif comme par exemple, le verbe éclore.
Terminaisons de l'imparfait du subjonctif
Le subjonctif imparfait se construit sur le radical du passé simple pour la totalité des verbes français avec les terminaisons suivantes:
-sse, -sses, -^t, -ssions, -ssiez, -ssent. Le radical du passé simple des verbes du premier groupe se termine en
-a, le radical du passé simple des verbes du deuxième groupe se termine en
-i, le radical du passé simple des verbes du troisième groupe se termine en
-i, en
-u ou en
-in.